Les 4 erreurs les plus courantes sur les chantiers qui font grimper les coûts
Beaucoup de choses peuvent mal se passer sur un chantier et elles sont généralement toutes préjudiciables au calendrier et/ou au budget que vous aviez défini. Vous ne pouvez pas contrôler des facteurs externes tels qu'une pandémie, une crise des conteneurs ou des prix du bois exubérants. Ils sont inévitables. C'est pourquoi il est préférable de porter une attention particulière aux facteurs que vous pouvez vous influencer. Et ils ne se révèlent généralement que lorsqu'il est temps d'installer les portes intérieures.
Réaliser une porte intérieure technique robuste est une prouesse. La porte elle-même doit parfois répondre à plus de 300 paramètres et sur un chantier de 250 portes par exemple, il n’est pas rare que même pas 5 d’entre elles ne soient identiques. Des exigences acoustiques plus élevées, des temps de construction plus courts et des matières premières plus chères ne font que rendre le processus encore plus complexe. Et une fois les portes livrées sur le chantier, ce qui arrive généralement lors de la phase de finition, les installateurs se retrouvent devant un fait accompli. Découvrez les 4 erreurs les plus courantes qui surviennent lors du gros œuvre et qui ont une incidence sur la pose des portes intérieures techniques.
Erreur nr 1 – Les sols en béton poli
Les sols en béton poli ont le grand avantage d'être très robustes. Ils peuvent supporter des poids lourds et sont faciles à entretenir. Mais surtout, avec ce sol industriel poli, les menuisiers de portes intérieures techniques font face à de nombreux problèmes. Bien que très agréable et pratique, ce sol n'est pas de niveau partout. Le polissage des ouvertures de portes doit souvent être effectué manuellement et provoque donc des irrégularités de surface plus importantes. Non seulement la surface d'ouverture elle-même doit être plane, mais aussi toute la surface dans le sens d’ouverture de la feuille de porte. Si vous souhaitez placer une porte intérieure où il peut y avoir un jeu maximum de 2 à 7 mm entre le sol fini et le vantail en raison des normes acoustiques et coupe-feu, vous comprenez alors rapidement qu'une telle installation impliquera de nombreux complexitées.
La solution : Placez un seuil de porte sous la porte en position fermée qui dépasse de quelques millimètres au-dessus de la surface polie. L'inconvénient de cette solution est qu'elle peut compliquer la circulation, comme le transport de chariots.
Une autre solution pour les portes acoustiques est un joint de bas de porte automatique avec une portée accrue dans le bas de la porte. Lors de la fermeture de la porte, le joint de bas de porte s'abaisse sur le sol en béton et si le joint de bas de porte est autoréglable, il peut toujours fournir un bon résultat acoustique. L'inconvénient de cette solution est le temps et les coûts supplémentaires qu'elle nécessite lors de l'installation. Cette solution n'est d'ailleurs pas applicable partout.
Pour les portes coupe-feu, il est possible de placer une mousse supplémentaire sous le vantail de la porte. En conséquence, le jeu peut être augmenté jusqu'à environ 11 mm, en fonction du certificat correspondant. Cette intervention peut apporter la tolérance nécessaire, mais sachez que la pose de cette bande est beaucoup plus délicate lors de la pose des portes sur chantier que lors de sa pose en atelier. En atelier, le fraisage sera programmé en même temps que l'installation de la porte, ce qui réduira drastiquement les coûts de main d'œuvre. Il est donc important de penser aux portes intérieures techniques dès le début du gros œuvre et, si nécessaire, de faire appel à un menuisier expérimenté pour réfléchir avec vous.
Si vous souhaitez plus d'informations à ce sujet, vous pouvez contacter le Centre scientifique et technique de la construction (CSTC), qui a publié des informations techniques à ce sujet (Consignes avant la pose et entretien des portes résistant au feu. (cstc.be). Version court eest disponible gratuitement via ce lien (CONSIGNES AVANT LA POSE DE PORTES RESISTANT AU FEU (cstc.be)
Erreur nr 2 – Les baies de gros-œuvre
Les portes sont disponibles en toutes tailles et toutes couleurs. Mais pour ne pas être confronté à des surcoûts élevés, des dimensions standards sont souvent utilisées. Mais lorsque nous sommes dans la phase de finition et que les portes intérieures sont installées, l'installateur constate souvent que la baie de gros-œuvre n'est pas assez grande pour la porte commandée. Comment est-ce possible ? Lors de l'élaboration des plans et lors de l'exécution du gros œuvre, les acteurs concernées (architectes, ingénieurs, entreprises généraux,…) ne disposent souvent pas des connaissances nécessaires pour déterminer les bonnes ouvertures de murs. Après tout, de nombreux facteurs déterminent à la fois la hauteur et la largeur structurelles maximales et minimales de votre porte. Voici quelques-uns des facteurs dont il faut tenir compte :
- Les certificats incendie et acoustique,
- L’épaisseur/largeur/hauteur du vantail,
- Le poids du vantail,
- Faut-il un faux-joint ou non,
- Le remplissage souhaité entre gros œuvre et ébrasement de porte,
- Le type de charnière ou de ferme-porte.
Les largeurs de passage minimales sont souvent importantes pour les utilisateurs du bâtiment. Si l'ouverture prévue n'est pas assez grande, cela entraîne des travaux supplémentaires et des coûts imprévus. Certains menuisiers peuvent se rabattre sur un configurateur intelligent qui les accompagne dans le calcul exact de ces ouvertures. D'autres ne sont malheureusement pas très avancés dans la numérisation.
La solution : Impliquez le menuisier de vos portes intérieures techniques dans le projet dès le début. Faites-le participer à l’élaboration des plans. De cette façon, il peut donner des conseils et spécifier l'ouverture appropriée pour chaque baie de gros-œuvre. De cette façon, vous éviterez les coûts et les retards par la suite.
Erreur nr 3: Pas d’écart de maçonnerie face à un mur à angle droit
La sécurité avant tout, c'est aussi le cas pour les portes intérieures techniques. Une porte intérieure conforme augmentera même considérablement les chances de survie, mais alors elle doit être installée comme il se doit. Ne pas tenir d’un écart dans la maçonnerie pour une fixation sur un mur à angle droit risque de compromettre la sécurité. Surtout dans les couloirs et les issues de secours, nous voyons souvent des portes qui doivent être placées perpendiculairement à un mur et c'est précisément à ces endroits qu'il est crucial, en raison des exigences d'évacuation, que les portes puissent s'ouvrir au moins à 90°. S'il n'y a pas d’écart de maçonnerie suffisant, une poignée ou un ferme-porte en applique empêchera l'angle d'ouverture nécessaire. Afin d'être conforme, des frais supplémentaires seront facturés pour l'épaississement du cadre afin de garantir un passage libre suffisamment large.
La solution : La solution la plus élégante consiste à inclure des écarts de maçonnerie suffisant dans la conception et la mise en œuvre. Votre partenaire pour les portes intérieures peut vous aider dès le début du chantier. Parce qu'avec un menuisier expérimenté à vos côtés, vous pouvez identifier rapidement les éventuels cas problématiques afin de pouvoir ajuster les plans en amont. De cette façon, vous évitez des coûts supplémentaires et la mise en œuvre se déroulera sans problème.
Erreur nr 4 – Les câbles électriques
Les possibilités qu’offrent les portes intérieures techniques sont infinies de nos jours. Presque tout est négociable et le plus souvent, il faut tenir compte d'une installation électrique adaptée. Par exemple, une gâche électrique pour le contrôle d'accès dans les dormants nécessite un câble plus court qu'une gâche électrique ou une serrure dans le vantail. Les ferme-portes électriques ou électro-magnétiques ont également chacun un emplacement spécifique où le câblage doit être placé. Les solutions intelligentes ont donc besoin d'installateurs intelligents !
La solution : Cela ne vous surprendra pas après avoir lu les 3 solutions précédentes, mais impliquez le menuisier de vos portes intérieures techniques dans le processus de construction dès que possible vous permettra d’éviter les coûts de malfaçon. Il existe vraiment un point de non-retour au-delà duquel la seule façon d’installer les portes intérieures technique de manière conforme générera des coûts et des retards supplémentaires.
Convaincu ? Vous souhaitez éviter les surcoûts et les retards sur le chantier ? Alors lancez-vous avec un menuisier de portes intérieures techniques qui se fera un plaisir de vous accompagner dans vos réflexions. Assurez-vous également de choisir un partenaire qui peut vous fournir les bonnes informations rapidement et au bon moment, quelles que soient les exigences de votre porte, par définition, unique. Avec un tel partenaire à vos côtés, l'ensemble du processus se déroulera plus facilement.
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